Posted: mars 29th, 2013 | Author: Epine noire | Filed under: contrôle social, Ecologie - nucléaire - alternatives, écologie, anti-nucléaire, agriculture, ressources naturelles, Environnement et écologie, Poitiers | Commentaires fermés sur [Poitiers] Deux films projetés contre le nucléaire
Le COPAIN, COllectif Poitevin pour l’Arrêt Immédiat du Nucléaire vous convie le samedi 27 avril 2013 à une projection de deux films sur le nucléaire :
– à 14h37 : R.A.S. Nucléaire, rien à signaler
Documentaire – Belgique / France – 2009 – 58’
– à 20h02 : THT, Remballe Ton Élek !
Doc auto-média – France – 2012 – 42’
Les deux films seront suivis de discussions sur le nucléaire et les luttes qui s’y opposent, avec la participation de militant-e-s antinucléaires de Basse-Normandie :
– Retour sur la lutte anti-THT en Normandie
– Où en est le mouvement antinucléaire, perspectives…
Entrée libre.
Posted: mars 29th, 2013 | Author: Epine noire | Filed under: 30. International, contrôle social, General, Moyen Orient, Poitiers | 1 Comment »
Le Samedi 20 Avril, 15h, à la Maison du Peuple, Salle Timbaud (rue Saint Paul)
UN POINT DE VUE JUIF SUR L’APARTHEID ISRAÉLIEN
Il faut dire les mots justes pour dire ce que l’État d’Israël inflige à des millions de Palestinien-ne-s. Ces mots, ce sont : occupation, colonisation, racisme, apartheid, fragmentation, enfermement, crimes de guerre, crimes contre l’humanité…
La société civile palestinienne a lancé un appel au BDS (boycott, désinvestissement, sanctions) contre l’État d’Israël sur trois revendications : fin de l’occupation et de la colonisation, égalité des droits, droit au retour des réfugiés. À la base de cette situation coloniale insupportable, il y a l’idéologie sioniste. D’un point de vue juif, c’est une gigantesque manipulation de l’histoire, de la mémoire et des identités juives. C’est une théorie de la séparation qui proclame que Juifs et Non-juifs ne peuvent pas vivre ensemble. Les Juifs étaient les parias de l’Europe considérés comme inassimilables. L’Occident et les sionistes en ont fait des colons européens au Proche-Orient. Le sionisme essaie de transformer l’antisémitisme et le génocide nazi en moyen de faire taire toute critique des crimes commis contre les Palestiniens.
NE LES LAISSONS PAS FAIRE !
Posted: janvier 17th, 2012 | Author: Epine noire | Filed under: contrôle social, corps, santé, Poitiers | 1 Comment »
« Si tu donnes du vin à boire à la Montagne,
Elle danse. Vraiment la vigne est sans défaut.
Je ne regrette pas de l’avoir pour compagne :
Comment avoir sans vin, l’éducation qu’il faut ? »
Omar Khayyām .
La même ritournelle des administrateurs : occuper le terrain médiatique sur des thèmes aussi futiles et ressassés en cette période d’un retour en force de l’ordre morale et d’un puritanisme nauséabond. Cette fois-ci c’est la nouvelle rectrice de l’académie de Poitiers Martine Daoust, transfuge de Limoges, qui souhaite s’occuper des jeunes et de leurs penchants pour l’alcool.
Gestion et contrôle « sanitaire »
Nommée par l’Etat (en conseil des ministres) à la tête de l’académie de Poitiers, Mme Daoust souhaite frapper un grand coup dans les habitudes alcooliques des étudiants de Poitiers en pondant un rapport, pour le compte du ministère de l’éducation supérieur de Valérie Pécresse (Mme LRU) sur les soirées étudiantes et week-end d’intégration [1].
Ce rapport est un cas d’école de doses de rappels par des sur l’alcoolisme et ses impacts dans la vie des individus et de leur communauté ; des moyens pour y remédier. On retrouve des termes comme « cadre », « contrôle », « dispositifs », « gestion de l’ivresse ».Ou bien encore pour ne pas paraître trop infantilisant « prévention », « sensibilisation ».
Ce rapport qui est un tremplin pour une éventuelle loi qui régirait toutes les soirées étudiantes dans des lieux publics! Fort heureusement plusieurs associations et organisations étudiantes ont accueilli avec scepticisme ce rapport comme projet de loi.
Poitiers, cible idéale pour l’infantilisation
Mme Pécresse a décidé de s’attaquer à un domaine où les jeunes avaient encore une assez grande marge de manœuvre d’autonomie dedans ou en dehors de cadres institutionnels ou non : organiser des soirées pour être avec des ami.es, susciter des rencontres, boire comme bon leur semble. Que ce rapport soit rédigé par la rectrice de l’académie de Poitiers a un sens assez particulier. Ville étudiante par excellence, Poitiers est un terrain parfait : l’esprit rabelaisien de la grosse cuite et de la rencontre fortuite du jeudi soir ou du week-end y sont prédominants.
Ce qui montre à quel point ce rapport est, en plus d’un retour en force de l’ordre moral (ne bois pas de l’alcool sinon la goule te guette !) d’une campagne hypocrite, car il existe déjà des cadres juridiques qui gèrent la vie nocturne, des associations qui font de la prévention ou d’aide des victimes de manœuvres dégradantes et autoritaires des bizutages etc.
Contrairement à ce que pense Mme Daoust (spécialiste des phénomènes additifs relatifs à l’alcool et présidente d’honneur de la Société Française d’alcoologie [2]) et/ou au sociologue qui pense qu’il y a un lien entre esprit de compétition capitaliste, anomie sociale et taux d’alcoolisme, les étudiants et autres jeunes savent se prendre en charge… Pas besoin de marquer encore une fois le caractère biopolitique des dispositifs de contrôle en matière de santé publique qui généralement s’exercent sur les classes populaires (comme ce fut le cas au XIXème siècle contre « l’alcoolisme ouvrier » à Paris).
« Tuer le monde de la nuit Pictave »
Ce qui se joue, c’est bien plus que la gestion de l’alcoolisme chez les étudiants, mais du monde de la nuit à Poitiers. Déjà, les professionnels s’étaient inquiétés du nombre de fermetures administratives de leurs bars ou boites (il y avait même eu un débat au Confort Moderne entre quelques professionnels et sociologues sur l’avenir des nuits poitevines).
Derrière cette prétention de protéger les étudiants, les autres catégories sociales sont également visées.
A bien y regarder, c’est d’une certaine cohérence : fermer des bars sous des prétextes douteux, pondre des rapports pour obliger les étudiants et autres jeunes de déclarer une fête en préfecture comme pour aller déposer une manif’, l’arrivée de ces nouveaux keufs appelés « patrouilleurs », rénovation urbaine (embourgeoisement) du centre-ville.
Tout doit être sous contrôle : tous les lieux, des places ou les moments où des groupes, des collectifs émergent ou se retrouvent.
Cache-misère pour Mme Daoust
C’est vrai que si elle a été nommée en conseil des ministres, Martine Daoust n’a pas été élue par le Conseil d’administration pour enrayer la politique des suppressions de postes dans l’éducation dans la région. Sans Broncher, elle est l’instigatrice de quelques centaines suppressions de postes dans le premier ou second degré et aussi de la prolifération d’emplois précaires [3].
[1] Rapport disponible en ligne.
http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/2011/56/8/Rapport_Daoust_169568.pdf
[2] SFA
http://www.sfalcoologie.asso.fr/page.php?choix=A1
[3] Ouste Daoust
http://www.rezocitoyen.org/ouste-daoust.html
Posted: janvier 17th, 2012 | Author: Epine noire | Filed under: contrôle social, Poitiers, Police, répression judiciaire, Répression/contrôle social, Violences policières | Commentaires fermés sur De la repression à Poitiers… en 2011…
Dans la ville où la bonhomie et les lieux policés ne sont que façades, les arrestations, les procès, les incarcérations sont toujours de mises. Depuis le dernier numéro, plusieurs copains ou copines ont encore eu à faire avec la justice et sa police, certaines affaires ne sont pas encore closes, des instructions traînent toujours…Nous dressons donc dans ce numéro un bref récapitulatif des affaires survenues depuis le début de l’année.
Le 27 Janvier, A. passait en procès au TGI de Poitiers pour diffamation envers JF Papineau et « sa » police ; elle avait était interpellée le 22 Juin 2010 pour avoir collé des affiches comprenant ce texte : “FÊTE DE LA MUSIQUE, tabassage gratuit de la police envers des passants place de la Liberté sous la direction de Papineau. Est-ce normal ?”. Le 21 Juin 2010 6 personnes étaient interpellées violemment par la police, et avaient été accusés d’outrage, de rébellion et de violences sur les kisdés.
Elle est condamnée à 500 euros d’amende avec sursis, à 500 euros de dommages et intérêts à JF Papineau et à lui verser 600 euros pour ses frais d’avocats.
Dans la nuit du 5 ou 6 Janvier 2011, C. est invité à sortir d’une soirée par les flics, il sort : il est alors interpellé pour ivresse sur la voie publique, menotté puis inculpé d’outrage et de rébellion. Il est convoqué le 18 Février au TGI de Poitiers, il est condamné à 3 mois de prison ferme. Notons que le procureur réclamé 70 jours/amende, mais le juge connaissant C. pour l’affaire dite du « 21 juin 2010 » (et ayant déjà était incarcéré pour cette dite affaire) décide de le renvoyer en taule.
C. fait appel de cette décision de justice, il passe devant la cour d’appel le 24 Juin 2011 et est condamné à 3 mois de prison avec sursis assortis de 180H de TIG.
Gérard, ayant déjà était condamné en 2009 à verser 53000 euros à JC Decaux ainsi qu’a 10 mois de sursis (et ayant déjà fait 2 mois et demi de taule en préventive pour cette affaire). Il est passé, le 16 février, devant la cour d’appel de Poitiers qui a confirmé cette peine.
Le 18 Février, N. était convoqué devant la cour d’appel de Poitiers à la demande de JF Papineau, dans le cadre de l’affaire dite « du 21 Juin 2010 » où N. avait était incarcérée et condamnée à 2 mois de sursis, une amende « solidaire » (que les condamnéEs doivent payées ensemble, et des dommages et intérêts à JF Papineau. Lors du procès en appel le procureur réclame à son encontre 8 mois de prison dont 6 de ferme et l’oblige à indemniser ses victimes (les flics), le tribunal confirme sa peine le 24 mars (2 mois de sursis et 300 euros à verser à JF Papineau).
Le 5 Février, 7 personnes sont interpellées et placées en GAV (des perquiz ont lieux), suite à une manif nocturne (…). Ils sont alors inculpés « de rassemblement illicites en vue de commettre des dégradations ou des violences sur personnes et agents dépositaires de la force publique à l’aide de briquets, de fumigènes, d’engins explosifs et incendiaires… », il s’agit là de la première utilisation de la loi « anticasseurs » sur Poitiers. Ils sont convoqués le 31 Mars au TGI de Poitiers, l’audience y est alors reportée au 12 Mai ; les avocats tentent de jouer sur la rétroactivité de la loi sur les GAV et essayent de faire annuler les contenus des GAV et en particulier des interrogatoires, le rendu est alors fixé au 16 Juin puis est de nouveau reporté au 30 juin. Le contenu des GAV est alors annulé, hormis les perquisitions, autres déclarations de la poukave et les PV des kisdés. L’audience est ensuite fixée au 1er septembre, les prévenus ne se présentant pas, Le procès est à nouveau repoussé au 1er Décembre, et ils ne sont dorénavant plus que deux à devoir se présenter.
Dans la nuit du 13 au 14 mars 2011, trois personnes sont interpellées sur le campus de Poitiers, elles sont placées en GAV ( 2 perquisitions ont été effectués). Les faits qui leur sont reprochés : « destructions et dégradations sur du mobilier urbain (sucettes et abribus JC Decaux) » Elles sont convoquées à une comparution de reconnaissance préalable de culpabilité. Deux sont convoquées le 17 Mars pour la CRPC, mais l’une d’elle la refuse et n’a jamais eu de suites pour le moment, l’autre doit payer une amende de 80 euros. Le dernier quant à lui était convoqué en CRPC le 23 Juin, il l’a refusée et est passé en procès, il écope de 850euros à verser à JC Decaux et de 300 euros d’amende.
Durant le mois de mai un copain a été placé en GAV pour une vidéo publié sur internet intitulée « Poitiers street duel » (la vidéo a depuis été censurée par dailymotion…) ; il s’agissait d’un montage vidéo alternant des samples de films et de journaux télévisés sur fond d’images de la repression locale. Généreusement outragé, notre cher JF Papineau n’a bien sûr pas tarder à porter plainte ainsi que la préfecture pour menaces de mort et menaces d’atteinte à l’intégrité physique. Notre compagnon a aussi été interrogé sur l’Epine Noire, ainsi que sur le site internet «Ni dieu ni maître en Poitou». Nos bons flicards n’ont pas manqué de lui proposé un pti taf rémunéré en échange d’infos sur un certain milieu dont les porcs le considéraient proche ! Il en sortira assez rapidement (8h de GAV et une perquisition plus tard) sans poursuite et sans rémunération.
Le 30 novembre, la police a mené une perquisition dans un appartement de Poitiers, ils ont interpellés J. qui a été placé en GAV pour une dizaine d’heures. Il est mis en examen pour « complicité de menace de mort » et « atteinte à l’intégrité d’un représentant de la force publique »; dans le cadre de l’instruction sur les menaces de mort à l’égard de JF Papineau et en particulier concernant la video… aucune date de procès n’est pour le moment fixé.
Le Samedi 5 Novembre, une cinquantaine de personnes ont occupé une maison à Poitiers, (cf article concernant cette occupation), les flicardEs n’ont pas tardé à pointer leur bout de nez et de tazer. Ils/elles ont interpellées 47 personnes et les ont placés en GAV. 5 ressortent sous contrôle judiciaire et sont bien gentiment conviés à se rendre au tribunal le 8 Décembre pour se défendre de l’accusation de “participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens”, ainsi que pour l’un des mis en examen “usurpation d’identité”.
Certaines affaires ont été volontairement omises par les membres de L’Epine Noire et d’autres à la demande des intéresséEs eux-mêmes. Mais nous affirmons notre solidarité avec ces derniers, dernières.
Dans le numéro précèdent nous avions évoqués des convocations dans le cadre de l’instruction concernant le « 10 octobre 2009 » de Poitiers, nous n’avons pour le moment pas eu vent de nouvelles convocations ou de quelconques mise en examen. L’instruction sur les tags menaçant JF Papineau et d’autres têtes poitevines est toujours en cours. Une nouvelle instruction a d’ailleurs été lancée, suite à un collage d’affiches dans Poitiers comportant ce texte : « Ici, tout le monde sait qui doit être expulsé ! Poitevin-E émeutes toi ! Setbon Tomasini hors de nos vies. » (Tomasini étant le préfet et Setbon son secrétaire général); une plainte doit être prochainement déposé (si ce n’est pas déjà fait), et la flicaille a procédé à des relevés d’empreintes (digitales et génétiques sur les affiches).
Pour plus d’infos concernant ces festivités passées et à venir, consulter le site http://www.antirep86.fr.
NOUS AFFIRMONS NOTRE SOLIDARITE AVEC TOU-TE-S LES INCULPE-E-S, ET TOU-TE-S LES INCARCERE-E-S !
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