[Rochefort] ‘No Vinci Street Fest’ Contre l’incinérateur d’Echillais mercredi 31 décembre 2013

Posted: décembre 25th, 2013 | Author: | Filed under: Ecologie - nucléaire - alternatives, écologie, anti-nucléaire, agriculture, ressources naturelles, mouvement social, grèves, actions, manifs | Commentaires fermés sur [Rochefort] ‘No Vinci Street Fest’ Contre l’incinérateur d’Echillais mercredi 31 décembre 2013

Afficher au format PDF

____________________________________________________________________________________________________________________________ Le Comité de Lutte Contre l’Incinérateur est composé d’individus en lutte contre le projet d’Incinérateur d’Echillais (près de Rochefort, 17) et, de manière générale, contre les Grands Projets Inutiles et Imposés. Bien qu’agissant pour le même but (abandon du projet d’incinérateur d’Echillais), le CLCI est indépendant de l’association citoyenne « Pays Rochefortais Alerte ». Contact : clci[at]riseup.net


[Poitiers] Deux films projetés contre le nucléaire

Posted: mars 29th, 2013 | Author: | Filed under: contrôle social, Ecologie - nucléaire - alternatives, écologie, anti-nucléaire, agriculture, ressources naturelles, Environnement et écologie, Poitiers | Commentaires fermés sur [Poitiers] Deux films projetés contre le nucléaire

projo5-web

Le COPAIN, COllectif Poitevin pour l’Arrêt Immédiat du Nucléaire vous convie le samedi 27 avril 2013 à une projection de deux films sur le nucléaire :

– à 14h37 : R.A.S. Nucléaire, rien à signaler
Documentaire – Belgique / France – 2009 – 58’

– à 20h02 : THT, Remballe Ton Élek !
Doc auto-média – France – 2012 – 42’

Les deux films seront suivis de discussions sur le nucléaire et les luttes qui s’y opposent, avec la participation de militant-e-s antinucléaires de Basse-Normandie :

– Retour sur la lutte anti-THT en Normandie

– Où en est le mouvement antinucléaire, perspectives…

Entrée libre.


Toutes et tous à Notre-Dame-des-Landes le 17 novembre!

Posted: novembre 6th, 2012 | Author: | Filed under: contrôle, répression, prison, Ecologie - nucléaire - alternatives, écologie, anti-nucléaire, agriculture, ressources naturelles, Environnement et écologie, Expulsion, Manifestations et rassemblements, Occupation | Tags: | Commentaires fermés sur Toutes et tous à Notre-Dame-des-Landes le 17 novembre!

Manifestation de réoccupation NDDL le 17 novembre


Manifestation anti-nucléaire à Laval (53)

Posted: octobre 11th, 2012 | Author: | Filed under: (anti-)industrie, technologies, Ecologie - nucléaire - alternatives, écologie, anti-nucléaire, agriculture, ressources naturelles, En une, Environnement et écologie | 1 Comment »

 

Le 13 octobre, entrons en fusion contre le nucléaire

Ce que nous voulons c’est l’arrêt immédiat de toutes les centrales nucléaires et pas seulement de celle de Fessenheim qui ne serait qu’un os à ronger pour les écologistes. La décision d’abandonner cette industrie reste un choix politique et l’exigence d’un arrêt immédiat, total et définitif est donc le seul mot d’ordre qui vaille, surtout après la catastrophe de Fukushima et l’incident à Fessenheim. Le nucléaire ce n’est pas une affaire d’énergie pour satisfaire nos besoins, c’est avant tout une affaire industrielle liée à un mode de production.

Les nucléocrates jouent sur la peur ! Ils nous disent que sans le nucléaire nous reviendrions à la bougie et mènerions une vie misérable ! Or, c’est cette organisation sociale et économique qui permet les catastrophes tel que Tchernobyl et Fukushima…

L’arrêt immédiat des centrales est techniquement possible sans que cela change grand-chose aux modes de vie actuels. Si les capitalistes y étaient obligés par la multiplication des catastrophes ou par une diminution drastique des bénéfices escomptés, ils trouveraient tout seul le moyen d’arrêter le nucléaire en remettant en marche des centrales thermiques et hydroélectriques. Car ce qui compte pour eux ce n’est pas de nous rendre service en maintenant un mode de vie supposé élevé ou merveilleux, mais bien de faire des bénéfices ! Ce qu’ils veulent en prolongeant le nucléaire, c’est amortir leurs investissements et toucher les dividendes… et pour ça peu importe les catastrophes et les morts (les capitalistes se sont toujours foutus des dégâts collatéraux comme les guerres, ils se foutent aussi des explosions nucléaires).

Luttons donc pour l’arrêt de la machine nucléaire, contre le système qui l’a produit et qui nous offre chaque jour les preuves de la nécessité de l’abattre. Les mesures d’austérité annoncées pour « recapitaliser » les banques toucheront salaires et retraites, mais pas les milliards engloutis par cette industrie qui remplit les poches des grosses entreprises et de leurs actionnaires. Ceux qui, à droite comme à gauche, demandent une sortie du nucléaire en 20, 30 ou 40 ans ne font qu’offrir aux grands groupes capitalistes comme Bouygues, AREVA, Vinci et autres les moyens de faire encore plus de bénéfices et de leur offrir le délai nécessaire pour rentabiliser au maximum leurs investissements passés et pour faire du solaire, de l’éolien, de la géothermie, un gisement de profit aussi juteux que le fut le nucléaire dans les années 70. Si l’industrie nucléaire est une folie meurtrière le système qui l’a mis en place l’est tout autant.

Par ailleurs, la stratégie nucléariste s’est toujours accompagnée d’une volonté de développement de grands travaux qui sont eux aussi un vecteur du redéploiement capitaliste. Trains à grande vitesse (LGV Poitiers-Limoges, TAV dans le Val Susa…), méga aéroports (Notre Dames des Landes), Lignes à très haute tension (lignes Cotentin-Maine), autoroutes (terriennes et de la mer), bétonnage généralisé, projet de forages pour l’extraction du gaz de schiste etc. Ces projets ne sont utiles qu’aux élites, aux industriels du tourisme et du transport, et aux projets visant à redessiner et à marchandiser un peu plus encore nos espaces et nos vies en vue de profits à réaliser.

À l’opposé, certain(e)s dans les luttes actuelles soumettent l’idée que la solution passe par la réappropriation et la redéfinition collective des besoins et des moyens de production d’énergies au niveau local.

Les luttes qui se mènent actuellement ne sauraient être récupérées à des fins politiciennes par des responsables de partis qui participent au pouvoir qui les met en œuvre. Elles appartiennent à celles et ceux qui luttent. C’est pourquoi le « Copain » considère qu’être antinucléaire c’est lier ces combats entre eux et en être partie prenante.

Tous à Laval le 13 octobre, pour former un bloc anticapitaliste et porter un message clair, ni rose, ni vert, arrêt immédiat du nucléaire !

COPAIN
(COllectif Poitevin pour l’Arrêt Immédiat du Nucléaire)
copain [arrobase] riseup [point] net


Soirée d’info sur la ligne THT le 25 mai au Pilori

Posted: mai 18th, 2012 | Author: | Filed under: Ecologie - nucléaire - alternatives, écologie, anti-nucléaire, agriculture, ressources naturelles, Poitiers | Commentaires fermés sur Soirée d’info sur la ligne THT le 25 mai au Pilori

Soirée d'info sur la ligne THT, au "Pilori", le 25 mai


De Fukushima à Valognes

Posted: janvier 21st, 2012 | Author: | Filed under: Alentours, Ecologie - nucléaire - alternatives, Environnement et écologie | 10 Comments »

Avec la catastrophe de Fukushima, il a sauté aux yeux qu’après des années d’enlisement électoraliste et de mainmise bureaucratique et politicienne d’une bonne partie du mouvement antinucléaire ce dernier n’était plus en mesure de répondre à l’arrogance et à la désinformation des lobbies du nucléaire. L’exigence d’arrêt immédiat s’est vu opposer des scénarios de décision immédiate d’arrêt dans dix, vingt, trente ou quarante ans ayant comme seul point commun de vouloir sauver par tous les moyens le système économique et social qui est précisément à l’origine du développement du nucléaire. Autrement dit, arrêter le nucléaire, oui, mais en sauvant ceux qui ont tant investi dedans et à qui il faut laisser le temps d’engranger les bénéfices prévus et de se reconvertir, tels de bons capitaines d’industrie. Les récentes palinodies qui ont parsemé les tractations entre le PS et EELV ne sont que la lamentable illustration et l’aboutissement d’une longue suite de renoncements, ainsi de la montée d’apparatchiks aux dents qui rayent le plancher et dont l’unique souci est de bénéficier de places électives.

Le 15 octobre dernier, dans plusieurs villes de France, se déroulèrent des manifestations qui, pour la plupart, réunirent peu de personnes. Sauf à Rennes, où 20 000 manifestants crièrent leur détermination à en finir avec le nucléaire. Le succès rennais  était dû à la proximité de plusieurs luttes régionales (aéroport de Notre-Dame-des-Landes, lignes THT…), à une « tradition » de luttes antinucléaires fortes en Bretagne, mais aussi au fait que le collectif qui organisait le rendez-vous n’était pas structuré seulement par les écolos de gouvernement ou par le réseau Sortir du nucléaire bureaucratisé, mais aussi par une forte présence de collectifs autonomes, de dissidents de ce réseau et de libertaires. Les 2 000 personnes qui se sont regroupés au sein de la manifestation en un cortège anticapitaliste pour l’arrêt immédiat du nucléaire ont démontré qu’il était peut-être en train de se passer quelque chose, d’autant que s’est griffée immédiatement après l’initiative du camp de Valognes pour bloquer le train de déchets nucléaires en marche vers l’Allemagne. Le succès de l’appel a été immédiat, et de nombreux collectifs et individus se sont sentis concernés. L’appel affirmait avec force quelques évidences : « La nécessité de nous opposer au nucléaire ne signifie pas qu’il faille lui opposer les “énergies alternatives”, sous peine de nous retrouver aux côtés des nouvelles mafias industrielles qui exproprient les paysans des Pouilles et bientôt du Maghreb pour y construire leurs absurdes centrales solaires, et pour finir aux côtés du CEA devenu entre-temps Commissariat aux Energies Alternatives. La ligne de partage n’est pas entre le nucléaire et les énergies alternatives, mais entre une production d’énergie centralisée, commerciale et gérée par en haut, et une production décentralisée, contrôlée localement et renouvelable ; une production en contact direct avec les besoins qu’elle doit satisfaire… » ; « L’hypothèse qu’il suffirait de “faire de l’information” et de faire pression sur les élus, qui ne seraient pas assez au fait de la menace nucléaire, a été battue en brèche par Fukushima : tout le monde sait désormais. Des sondages veulent bien admettre que 60 % de la population française ne veut plus du nucléaire, et pourtant rien ne change. C’est donc que le problème nucléaire en France n’est pas une question technique d’argumentation rationnelle et de transparence de l’information, mais une question politique de rapport de forces. »
Restait à renforcer l’idée que tenter de bloquer le train et organiser un camp pendant trois jours ne consistait pas à faire un coup d’éclat médiatique et spectaculaire, mais à commencer à mettre en place des perspectives avec l’objectif de reconstruire un mouvement. Et finalement, on peut affirmer que ce fut un succès. Plus de 500 personnes participant à la fois à l’autogestion du camp, aux assemblées générales, au blocage, une participation souvent élargie à des locaux et souvent composée de représentants d’autres luttes (No Tav, Bure, NDDL), en pleine semaine fin novembre dans le Cotentin, cela vaut largement le même nombre à Toulouse ou à Bordeaux un week-end, en plein soleil, dans une manif plan-plan adoubée par le réseau pour un avenir (lointain) sans nucléaire ou par les Verts !
Les tentatives pour dénigrer l’initiative ne manquèrent pourtant pas. Greenpeace et les Verts, qui avaient soutenu officiellement le projet au début (ils ne pouvaient faire autrement !), convoquèrent en définitive à un rassemblement « pacifique » (squelettique, 80 personnes !) loin du camp, histoire de se dissocier d’un « rassemblement d’anarchistes voulant le désordre » ; parallèlement, ils se sont répandus en circulaires internes destinées à leurs contacts pour les dissuader de se mêler aux actions prévues. Belle façon de soutenir ! D’un côté, si tout se passe bien, on récupère des voix ; de l’autre, s’il y a des incidents, on évite d’en perdre.

Il s’agissait, à Valognes, de montrer qu’il était possible de s’approprier un lieu et une lutte, d’y pratiquer une action directe collective rompant avec celles de petits groupes de spécialistes non-violents, comme Greenpeace souhaite en avoir le monopole. Il s’agissait enfin de clairement dénoncer la société qui fabrique le nucléaire et d’en expliciter les raisons. La lutte antinucléaire sera de moins en moins spécifique, et elle ne devra être qu’une composante d’un vaste mouvement de sape contre l’ordre capitaliste qui nous domine sur tous les terrains.