Communiqué suite à la manifestation en hommage à Clément à Poitiers

Posted: juin 8th, 2013 | Author: | Filed under: (anti-)racisme, discriminations, antifascisme, mouvement social, grèves, actions, manifs, Poitiers, Répression/contrôle social | Tags: , , | 24 Comments »

Le jeudi 6 juin à 18 h 30 a eu lieu à Poitiers comme dans de nombreuses autres villes une manifestation organisée à l’appel du groupe unitaire contre l’extrême droite de la Vienne à la suite de la mort de Clément Méric à Paris. Nous avons été agréablement surpris de l’ampleur de la manifestation organisée dans la journée même (entre 250 et 300 personnes), mais nous avons cependant quelques critiques à émettre et besoin de rappeler certains faits.

Nous nous étonnons que des cadres du Parti socialiste de la mairie de Poitiers soient venus sans honte se montrer en mémoire de quelqu’un qui les combattait politiquement. En effet, rappelons que Clément était certes un militant antifasciste mais qu’on ne saurait le réduire à cela. Il était révolutionnaire, et impliqué dans les luttes contre le capital et fatalement contre le gouvernement socialo-écologiste actuel. Antifasciste convaincu, il militait aussi contre toutes les formes d’exploitation et de domination : le sexisme, le racisme et l’homophobie…

Revenons à la manifestation poitevine, non déclarée comme le veut la tradition ici, et regroupant des individus (libertaires ou proches), encartés de gauche et d’extrême gauche et autres membres d’associations. Voilà bien longtemps que tout ce beau monde n’avait pas été réuni. En effet, le bras de fer entre la mairie socialiste et les associations, les anarchistes et surtout dernièrement le DAL 86 dure depuis plusieurs années, et la gouvernance de M. Claeys nous montre le véritable visage de la social-démocratie depuis.

Nous avons donc pu voir nos braves cadres locaux se retirer du cortège au niveau de la mairie alors que ce dernier évoluait vers la préfecture. Très bien, nous dirons-nous, mais cette manœuvre semble aussi avoir été tactique. Car, plus d’une heure après la fin de la manifestation, deux personnes ont été arrêtées et emmenées au poste pour « manifestation illégale » et « outrage aux forces de l’ordre » (des « Flics porcs assassins » s’étant glissés dans les slogans scandés). Ces deux personnes seront relâchées le lendemain et passeront en Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Devant le procureur, donc. Mais le fait intéressant à noter ici est cette phrase lâchée par un conseiller municipal et conseiller de Grand Poitiers bien connu comme bureaucrate de la lutte (notamment au sein des MJS lors du mouvement anti-CPE) : « Ce n’est pas une manifestation, mais un rassemblement silencieux contre les violences de l’extrême droite ». Voilà, tout est dit. Vous vous êtes fait attraper ? Vous ne pouvez que vous en prendre à vous-mêmes. Il ne fallait pas faire de manif (ou du moins pas jusqu’au bout)… puisqu’il existe une pression de la préfecture vis-à-vis des manifestations non déclarées depuis environ un an, et relayée par son chien de garde édenté : la mairie.

Ici donc, les socialistes poitevins suivent la ligne dictée par l’Elysée et le taulier de la place Beauvau : s’émouvoir de manière hypocrite sur la violence et la dangerosité idéologiques des groupes fascistes bien connus. Alors que ce sont ces mêmes socialistes qui, de par leur politique, ne contribuent point à faire reculer les pratiques et idées de l’extrême droite ; bien au contraire, celle-ci s’en est servie à plusieurs reprises afin de gagner des élections, de promouvoir des politiques sécuritaires de la République (n’oublions pas que les centres de rétention, ces prisons démocratiques pour étrangers, datent de l’ère mitterrandienne). Par ailleurs, le jour même où Clément a été agressé, la police de Manuel Valls procédait à une grande rafle de sans-papiers dans le quartier populaire de Barbès à Paris. République, sacro-sainte République! Tel un chant incantatoire, ce terme sonnait creux pour Clément et ses camarades ! Alors, fichez-nous la paix avec cet appel à un front républicain chimérique.

La République n’est qu’un champ de bataille symbolique pour les aspirants au pouvoir, ça fait bien longtemps que son caractère attractif et magique n’opère plus ! Bref, nous nous opposons fermement à cette tentative de récupération étatique de la mort de Clément.

De plus, nous pensons que la dissolution de groupes fascistes ne changera pas la donne. Hormis leur caractère symbolique orchestré par le pouvoir et une partie de la gauche, l’Histoire nous a montré à plusieurs reprises que la dissolution de ces groupes est un leurre (des Ligues des années 1930 à Unité radicale des années 2000, en passant par Ordre nouveau des années 1970) : ils se sont toujours reformés, ils ont juste eu besoin de changer de nom. Mais nous n’appelons pas non plus à une « justice pour Clément ». Cette justice qui nous condamne aussi bien et que nous combattons tous les jours.

Soulignons que depuis plusieurs années les fascistes et autres nazillons ressortent dans la rue et souhaitent la reprendre, galvanisés par les scores de leurs homologues dans de nombreux pays en Europe (Grèce, Hongrie…) sur fond de crise économique. Nous ne découvrons rien, dans plusieurs villes les fascistes sont très actifs, et s’adonnent à des actions violentes et/ou symboliques : Lyon, Toulouse, Tours, Besançon, etc. Mais les dernières manifs contre le mariage homosexuel leur ont permis de se rencontrer, de recruter, bref d’avoir un nouveau souffle, avec la complicité des médias ayant offert leurs micros sur des plateaux d’argent à des mouvements réactionnaires de toutes sortes disséminant leurs discours haineux.

Par exemple, nous avons remarqué qu’ils sont de plus en plus présents sur Poitiers, du moins par leurs affiches et autocollants. Qu’ils soient à Méridien Zéro, au Mouvement Action Sociale, au Parti de France, à l’Œuvre Française ou au plus traditionnel Front National, les militants fascistes tentent de s’implanter localement et durablement. Ils se sentent même pousser des ailes. Pour preuve, début mai ont été découvertes des affiches, collées dans les rues de Poitiers, comprenant les photos de deux militants du NPA avec comme surtitre « Wanted » et cette légende : « Tags dégueulasses, gribouillis partout, panneaux sales, portes tatouées ? Assez ! La police s’en occupe pas on va s’en occuper ! ».

En mémoire de notre camarade Clément,nous souhaiterions que les bureaucrates politiques, membres du gouvernement et autres charognards de la presse fassent profil bas sur le sujet. Pour vous, fascistes, belek : une attaque contre un est une attaque contre tous.

 Dieu pardonne, pas le prolétariat !

 L’Épine noire


De la repression à Poitiers… en 2011…

Posted: janvier 17th, 2012 | Author: | Filed under: contrôle social, Poitiers, Police, répression judiciaire, Répression/contrôle social, Violences policières | Commentaires fermés sur De la repression à Poitiers… en 2011…

Dans la ville où la bonhomie et les lieux policés ne sont que façades, les arrestations, les procès, les incarcérations sont toujours de mises.  Depuis le dernier numéro, plusieurs copains ou copines ont encore eu à faire avec la justice et sa police, certaines affaires ne sont pas encore closes, des instructions traînent toujours…Nous dressons donc dans ce numéro un bref récapitulatif des affaires survenues depuis le début de l’année.

Le 27 Janvier, A. passait en procès au TGI de Poitiers pour diffamation envers  JF Papineau et « sa » police ; elle avait était interpellée le 22 Juin 2010 pour avoir collé des affiches comprenant ce texte : “FÊTE DE LA MUSIQUE, tabassage gratuit de la police envers des passants place de la Liberté sous la direction de Papineau. Est-ce normal ?”. Le 21 Juin 2010 6 personnes étaient interpellées violemment par la police, et avaient été accusés d’outrage, de rébellion et de violences sur les kisdés.
Elle est condamnée à 500 euros d’amende avec sursis, à 500 euros de dommages et intérêts à JF Papineau et à lui verser 600 euros pour ses frais d’avocats.

Dans la nuit du 5 ou 6 Janvier 2011, C. est invité à sortir d’une soirée par les flics, il sort : il est alors interpellé pour ivresse sur la voie publique, menotté puis inculpé d’outrage et de rébellion. Il est convoqué le 18 Février au TGI de Poitiers, il est condamné à 3 mois de prison ferme. Notons que le procureur réclamé 70 jours/amende, mais  le juge connaissant C. pour l’affaire dite du «  21 juin 2010 » (et ayant déjà était incarcéré pour cette dite affaire) décide de le renvoyer en taule.
C. fait appel de cette décision de justice, il passe devant la cour d’appel le 24 Juin 2011 et est condamné à 3 mois de prison avec sursis assortis de 180H de TIG.

Gérard, ayant déjà était condamné en 2009 à verser 53000 euros à JC Decaux ainsi qu’a 10 mois de sursis (et ayant déjà fait 2 mois et demi de taule en préventive pour cette affaire). Il est passé, le 16 février, devant la cour d’appel de Poitiers qui a confirmé cette peine.

Le 18 Février, N. était convoqué devant la cour d’appel de Poitiers à la demande de JF Papineau, dans le cadre de l’affaire dite « du 21 Juin 2010 » où N. avait était incarcérée et condamnée à 2 mois de sursis, une amende « solidaire » (que les condamnéEs doivent payées ensemble, et des dommages et intérêts à JF Papineau. Lors du procès en appel le procureur réclame à son encontre 8 mois de prison dont 6 de ferme et l’oblige à indemniser ses victimes (les flics), le tribunal confirme sa peine le 24 mars (2 mois de sursis et 300 euros à verser à JF Papineau).

Le 5 Février, 7 personnes sont interpellées et placées en GAV (des perquiz ont lieux), suite à une manif nocturne (…). Ils sont alors inculpés « de rassemblement illicites en vue de commettre des dégradations ou des violences sur personnes et agents dépositaires de la force publique à l’aide de briquets, de fumigènes, d’engins explosifs et incendiaires… », il s’agit là de la première utilisation de la loi « anticasseurs » sur Poitiers. Ils sont convoqués le 31 Mars au TGI de Poitiers, l’audience y est alors reportée au 12 Mai ; les avocats tentent de jouer sur la rétroactivité de la loi sur les GAV et essayent de faire annuler les contenus des GAV et en particulier des interrogatoires, le rendu est alors fixé au 16 Juin puis est de nouveau reporté au 30 juin. Le contenu des GAV est alors annulé, hormis les perquisitions, autres déclarations de la poukave et les PV des kisdés. L’audience est ensuite fixée au 1er septembre, les prévenus ne se présentant pas, Le procès est à nouveau repoussé au 1er Décembre, et ils ne sont dorénavant plus que deux à devoir se présenter.

Dans la nuit du 13 au 14 mars 2011, trois personnes sont interpellées sur le campus de Poitiers, elles sont placées en GAV ( 2 perquisitions ont été effectués). Les faits qui leur sont reprochés : « destructions et dégradations sur du mobilier urbain (sucettes et abribus JC Decaux) » Elles sont convoquées à une comparution de reconnaissance préalable de culpabilité. Deux sont convoquées le 17 Mars pour la CRPC, mais l’une d’elle la refuse et n’a jamais eu de suites pour le moment, l’autre doit payer une amende de 80 euros. Le dernier quant à lui était convoqué en CRPC le 23 Juin, il l’a refusée et est passé en procès, il écope de 850euros à verser à JC Decaux et de 300 euros d’amende.

Durant le mois de mai un copain a été placé en GAV pour une vidéo publié sur internet intitulée « Poitiers street duel » (la vidéo a depuis été censurée par dailymotion…) ; il s’agissait d’un montage vidéo alternant des samples de films et de journaux télévisés sur fond d’images de la repression locale. Généreusement outragé, notre cher JF Papineau n’a bien sûr pas tarder à porter plainte ainsi que la préfecture pour menaces de mort et menaces d’atteinte à l’intégrité physique. Notre compagnon a aussi été interrogé sur l’Epine Noire, ainsi que sur le site internet «Ni dieu ni maître en Poitou». Nos bons flicards n’ont pas manqué de lui proposé un pti taf rémunéré en échange d’infos sur un certain milieu dont les porcs le considéraient proche ! Il en sortira assez rapidement (8h de GAV et une perquisition plus tard) sans poursuite et sans rémunération.
Le 30 novembre, la police a mené une perquisition dans un appartement de Poitiers, ils ont interpellés J. qui a été placé en GAV pour une dizaine d’heures. Il est mis en examen pour « complicité de menace de mort » et « atteinte à l’intégrité d’un représentant de la force publique »; dans le cadre de l’instruction sur les menaces de mort à l’égard de JF Papineau et en particulier concernant la video… aucune date de procès n’est pour le moment fixé.

Le Samedi 5 Novembre, une cinquantaine de personnes ont occupé une maison à Poitiers, (cf article concernant cette occupation), les flicardEs n’ont pas tardé à pointer leur bout de nez et de tazer. Ils/elles ont interpellées 47 personnes et les ont placés en GAV. 5 ressortent sous contrôle judiciaire et sont bien gentiment conviés à se rendre au tribunal le 8 Décembre pour se défendre de l’accusation de “participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens”, ainsi que pour l’un des mis en examen “usurpation d’identité”.

Certaines affaires ont été volontairement omises par les membres de L’Epine Noire et d’autres à la demande des intéresséEs eux-mêmes. Mais nous affirmons notre solidarité avec ces derniers, dernières.

Dans le numéro précèdent nous avions évoqués des convocations dans le cadre de l’instruction concernant le « 10 octobre 2009 » de Poitiers, nous n’avons pour le moment pas eu vent de nouvelles convocations ou de quelconques mise en examen. L’instruction sur les tags menaçant JF Papineau et d’autres têtes poitevines est toujours en cours. Une nouvelle instruction a d’ailleurs été lancée, suite à un collage d’affiches dans Poitiers comportant ce texte : « Ici, tout le monde sait qui doit être expulsé ! Poitevin-E émeutes toi ! Setbon Tomasini hors de nos vies. » (Tomasini étant le préfet et Setbon son secrétaire général); une plainte doit être prochainement déposé (si ce n’est pas déjà fait), et la flicaille a procédé à des relevés d’empreintes (digitales et génétiques sur les affiches).

Pour plus d’infos concernant ces festivités passées et à venir, consulter le site http://www.antirep86.fr.

NOUS AFFIRMONS NOTRE SOLIDARITE AVEC TOU-TE-S LES INCULPE-E-S, ET TOU-TE-S LES INCARCERE-E-S !


Communiqué : Chronique de l’arbitraire

Posted: janvier 5th, 2012 | Author: | Filed under: General, médias, internet, censure, Répression/contrôle social | 31 Comments »

Chronique de l’arbitraire *

Quand diffuser de l’information devient potentiellement criminel

Ce mercredi 4 janvier au soir, la police politique de Poitiers était sur les dents. Un  petit nombre de personnes distribuait des tracts ( soutien aux inculpées de Labège [1] ) et un canard local (L’Epine Noire) devant les marches du Théatre-Cinéma de la place d’Armes au Centre-Ville. Pourquoi une distribution à cet endroit? Parce qu’il y avait la  projection du film-documentaire « Tous au Larzac »  avec un débat organisé par les Alternatifs, écologistes et autres. Autant dire qu’il y avait un grand nombre de poitevin-es et des environs qui sont venues pour y assister. L’idée était donc d’informer sur la situation des camarades de Toulouse et de faire connaitre l’Epine Noire… Pas d’entrave à la circulation, pas de papiers par terre (le public était évidemment intéressé par ce que nous distribuions), pas de violence en réunion, pas d’alcool, pas d’armes par destination, que de bonnes intentions.

Nous ne sommes pas rentrés pour la diffusion du film, on aurait peut être dû, vu ce qui s’est passé ensuite. A peine le dernier spectateur entré dans le cinéma, la bac et la police nationale avec pas moins de 6 bagnoles sont venues interpeller 6 personnes dans des rues adjacentes au théatre-Cinéma. Les gardiens de l’ordre ont contrôlé les identités vraiment pour la forme, vu que nos tronches leur sont familières. Puis, ils ont confisqué les journaux ainsi que de simples couteaux. Mais ce n’est pas fini : la police nous amène quand même au commissariat.

Au commissariat, rien de très alléchant, à part peut etre de voir le directeur de la police, Jean-Francois Papineau, et ses collègues avec, entre les mains, l’Epine Noire (c’eût été de belles photos pour le prochain numero). Les 6 personnes embarquées sont sorties, certaines ramenées jusqu’à leur domicile pour  vérification d’adresse. Une personne est sortie avec une convocation au commissariat pour port d’armes, reconvoquée aujourd’hui elle ressort avec un rappel à la loi et ils en ont profité pour prendre ses empreintes et lui tirer le portrait. D’autres personnes, vraisembablement, seront prochainement convoquées pour l’Epine Noire.

La venue du président de la Republique dans la région, aujourd’hui 5 janvier, à l’occasion des  voeux à l’education nationale, est sans doute une des raisons de leur intervention. D’autres suggèrent que c’est la distribution fortuite du canard à un RG qui allait assister au débat sur le Larzac, qui a mit la puce à l’oreille de nos amis les bleus. Les pandores n’auraient-ils pas eu vent d’un article sur le successeur de notre cher Tomasini (P..on), Yves Dassonville qui, après avoir chassé le syndicat (« voyou, disait-il) USTKE en Kanaky entame une nouvelle campagne en terre pictave contre d’autres voyous. Encore un petit effort Dassonville et l’Epine Noire verra croître son audience comme l’USTKE a su résister aux assauts colonialistes.

Cet acte est grave, car il s’agit plus que d’une énième provocation policière pictave à l’encontre de certains individus présumés anarchistes, terroristes, délinquants, voleurs, voyous, et mille autres qualificatifs qui ne sonnent finalement pas plus mal que « PAPON », « baqueux », « educastreur », « parti de l’ordre » ou « serviteur de l’Etat ».
En effet la police a saisi tous les exemplaires de l’ « Epine noire » qui restaient sur chacun d’entre nous. Il s’agit-là d’une atteinte manifeste au droit d’expression et de diffusion d’écrits politiques. Et ça nous ne saurions le tolérer pas plus que le reste. Comme quoi leur démocratie est à géométrie variable…

Bref, en tout cas comme ça l’est souvent rappelé, Poitiers reste une ville où le pouvoir teste le degré de résistance, teste des méthodes relevants de la contre-subversion. C’est une confirmation d’un rapport que la police  entretient avec un certain groupe de personnes supposées appartenir à un mouvement politique qui est particulièrement dans le viseur actuellement à Poitiers et ailleurs.Tout est à surveiller comme du lait sur le feu [2]. C’est une véritable chasse aux sorcières qui est à l’oeuvre , le spectre des lois scélérates n’est pas loin.

Nous invitons toutes celles et ceux, individuellement ou collectivement à donner leur point de vue sur cette question s’ils le souhaitent.

Qu’ils sachent que ces méthodes qui souhaitent mettre à bas toute contestation du pouvoir, du capital et de ses chiens de garde ne nous décourageront pas.
Au contraire cela nous donne encore envie de continuer de nous battre contre ce monde autoritaire et marchand.

 * ça n’est  pas la première fois que les flics confisquent du matériel militant : http://nantes.indymedia.org/article/19652

[1]http://www.antirep86.fr/2011/12/24/deja-cinq-semaines-de-detention-provisoire-pour-les-inculpe-e-s-de-labege/
[2]http://epinenoire.noblogs.org/?p=57

 L’Epine Noire