Edito

2011, nouvelle année…

Gueule de bois après la défaite du dernier mouvement social de grande ampleur d’automne dernier. On festoie tout de même en famille et/ou entre amis les fêtes de fin d’année en espérant que la prochaine sera meilleure. Alors  on rentre dans le jeu des promesses, des résolutions. La nôtre consiste à écrire un nouveau canard local, comme un nouvel outil de luttes : analyser et critiquer ce qui se passe sous nos yeux (ou pas) ; démystifier les mécanismes de la domination et la critique du pouvoir et de  l’autoritarisme.

Certain-e-s, comme les tunisienn-e-s y ont répondu au pouvoir et à l’autoritarisme par des émeutes insurrectionnelles qui ont abouti à l’éviction de leur ancien maître Ben Ali, spécialiste de la domination depuis  plus de vingt-trois ans. C’est une révolution ! Un mouvement populaire qui risque de déplacer les rapports de forces et de donner des ailes  à d’autres – pourquoi pas au peuple de l’Hexagone ?

On n’y est pas encore, mais on y travaille et, de l’autre côté de la barricade, les dominants veillent car, bien entendu, rien n’est joué.
Poitiers. Des changements s’opèrent : les laborantins de tous ordres se perfectionnent, alliant Urbanisme, Economie marchande et Répression policière. Face à ces projets, nous serons ces chieuses et chieurs de tous poils, ces petites épines dans les pieds qui font vaciller l’arrogance des puissants.